La revue SLADI s’est dotée, dès sa création, d’un « code éthique » afin d’avertir tous ses contributeurs potentiels sur le péril que le plagiat peut infliger à leurs travaux et à leur image. L’attention est constamment attirée sur la bonne moralité, qui invite chacun à respecter le bien d’autrui, en bannissant de leurs faits et gestes tout ce qui peut avoir un lien, si tenu soit-il, avec le délit du plagiat, définit comme : « l’acte de quelqu’un qui, dans le domaine artistique ou littéraire, donne pour sien ce qu’il a pris à l’œuvre d’un autre » ou « ce qui est emprunté, copié, démarqué » (Simonnot : 2020 ), sans être référencé.
Étant donné que le crime du plagiat peut entraîner de lourdes sanctions à l’encontre du plagiaire, le code éthique appelle au respect de la propriété intellectuelle, relativement aux sujets d’écriture, aux configurations expressives, aux idées d’autrui, voire aux positions tenues par autrui. Il s’agit, en un mot, de se tenir à bonne distance de toutes choses susceptible de contrevenir à la relation à autrui, par toute sorte d’indélicatesse à l’égard des lois morales.
Préambule
Étant donné que la revue SLADI a fait le choix de l’excellence, dans la publication des savoirs et des méthodes d’approche du discours d’invention et leurs diffusions dans
le monde, en conformité avec les lois morales ;
Vu que la recherche du savoir, la production des idées et la suscitation des méthodes critiques ou leurs adaptations à des paramètres innovants sont autant de leviers permettant
d’estimer la réussite dans le domaine de la communication scientifique, toute forme de susceptibilité de nuisance à autrui est à éviter ;
Considérant que la revue SLADI veut mettre en concurrence des esprits représentatifs, par la singularité de leurs contributions scientifiques, elle invite chacun à faire preuve de
capacité de réflexion personnelle et de compétence technique, sans jamais s’acoquiner avec un esprit fourbe,
Selon cette ligne de conduite qu’elle s’est donnée, et à laquelle elle veut absolument tenir, le code éthique auquel sont astreints tous les travaux qui lui sont proposées à examen
repose sur les lignes de probité morale et intellectuelle, ci-après discernées :
Article 1
Le respect de tout bien d’autrui, notamment ses productions intellectuelles, est sacré ; on peut s’y référer mais jamais se l’approprier, de quelque manière que ce soit : ni partiellement ni entièrement ;
Article 2
Toutes les contributions des auteurs sont soumises à la rigueur des critères de bonne conduite, se rapportant aussi bien aux responsabilités individuelles que collectives, dans le strict respect des efforts que fait la communauté scientifique mondiale pour protéger les productions intellectuelles.
Article 3
La responsabilité de tout contributeur est explicitement engagée aussitôt qu’il soumet, librement, une contribution à la revue SLADI ;
Article 4
Toute entorse à l’éthique, comme ensemble de principes, et à la morale pratique, en rapport avec le plagiat, allant du plus anodin au plus grossier des actes posés, est sanctionnée.
Article 5
Les fraudes concernant les documents électroniques, apparaissant sous formes de « copier-coller », tel quel ou dérobé, de quelques parties, voire d’un document entier appartenant à une tierce personne, sur un support électronique, sont scrutées et saisies.
Article 6
Les fraudes concernant les documents physiques sont relatives aux recopiages des parties de textes d’autrui soit en parties soit en intégralité, voire à un changement de références nominales, locatives, temporelles, etc.
Article 7
Peu importe que ce qui est pris chez autrui, sans son accord préalable ou sans être dûment cité, soit la reprographie ou l’appropriation de ce qui pourrait être donné comme d’insignifiantes belles pages, phrases gratifiantes, expressions éloquentes, idées lumineuses, le principe demeure que ce qui ne vous appartient pas ne vous vous profite : le crime du plagiat peut être établi, même pour peu de chose intentionnelle dérobée.
Article 8
En cas de fraude avérée, signalée par le plagié à la direction de la revue SLADI en tant qu’elle est impliquée comme le canal par lequel le forfait a été possible, elle prendra fait et cause pour le plagié contre le plagiaire et collaborera aussi longtemps que l’affaire suit son cours.
Article 9
Toute fraude suspectée par les instructeurs et portée à la connaissance du comité de lecture, puis rapportée au comité scientifique, impliquera le rejet systématique de la contribution, assortie d’interdiction définitive de parution dans la revue SLAD de toute autre contribution venant de cet auteur à a la morale ébréchée.
Article 10
En cas de fraude lourde, la revue SLADI se réserve le droit de porter plainte contre l’auteur dont l’intention a été de l’impliquer dans un acte délictueux, qui aurait pu la décrédibiliser et la rendre infréquentable.
Article 11
La revue SLADI s’attache ferment au respect des lois éthiques et morales en tant qu’elles garantissent l’honorabilité et la hauteur d’esprit qu’elle recherche chez ses contributeurs.
Article 12
Le code éthique est automatiquement adressé à tous ceux qui répondent aux appels à contributions du comité scientifique de la revue SLADI.