Stop plagiat
Attention : le plagiat peut remettre en question des années de travail et même ruiner votre réputation (plus tard) !
Selon les normes en la matière, le plagiat est commis lorsqu’un auteur utilise une autre œuvre (généralement l’œuvre d’un autre auteur) sans autorisation,
crédit ou reconnaissance. Le plagiat prend différentes formes, de la copie littérale à la paraphrase du travail d’autrui.
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Copie littérale : La copie littérale consiste à reproduire une œuvre mot pour mot, en tout ou en partie, sans permission et sans mention de la source originale.
La copie littérale est un plagiat évident et est facile à détecter en comparant les articles en question.
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Copie substantielle :
La copie substantielle consiste à reproduire une partie substantielle d’une œuvre, sans autorisation ni reconnaissance de la source originale.
Pour déterminer ce qui est « substantiel », tant la quantité que la qualité du contenu copié sont pertinentes. La qualité fait référence à la valeur
relative du texte copié proportionnellement à l’œuvre dans son ensemble. Lorsque l’essence d’une œuvre a été reproduite, même si ce n’est qu’une petite
partie de l’œuvre originale, un plagiat peut s’être produit. Par exemple, un extrait relativement court d’un texte, livre, article peut être instantanément
reconnaissable et peut en constituer une partie substantielle.
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Paraphraser : La copie peut avoir lieu sans reproduire les mots exacts utilisés dans l’œuvre originale, c’est-à-dire sans copie littérale ou substantielle.
Ce type de copie est appelé paraphrase et peut être le type de plagiat le plus difficile à détecter. Pour déterminer si une paraphrase inacceptable a eu lieu,
la revue SLADI applique un test similaire à celui de la copie substantielle. Cela consiste à regarder la quantité et la qualité de ce qui a été pris et aussi si
le deuxième auteur a bénéficié de la compétence et du jugement du premier auteur. S’il semble clair, selon la prépondérance des probabilités, que le deuxième
auteur a pris sans permission ou reconnaissance la totalité ou encore une partie substantielle de l’œuvre originale et l’a utilisée pour créer une deuxième œuvre,
bien qu’exprimée en des mots différents, alors une telle utilisation équivaut à un plagiat.
Alerte plagiat !
Le plagiat consiste également à reproduire un texte, une partie d’un texte, toute production littéraire ou graphique, ou à paraphraser un texte sans indiquer quel en
est l’auteur. Il enfreint les règles de la déontologie universitaire et constitue une fraude dans les travaux donnant lieu à notation. Le plagiat constitue également
une atteinte au droit d’auteur et à la propriété intellectuelle, susceptible d’être assimilé à un délit de contrefaçon. Lorsque l’auteur d’un travail universitaire
éprouve le besoin de s’appuyer sur un autre texte, il doit le faire en respectant les règles suivantes :
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un extrait, même court, cité exactement, doit être placé entre guillemets (ou en retrait et en caractères légèrement plus petits si le texte fait plus de quelques
lignes) et la référence (nom de l’auteur et source) doit être indiquée ; l’extrait cité doit être court. Lorsque le texte ou un passage du texte est paraphrasé ou
résumé, la référence (nom de l’auteur et source) doit être donnée.
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le plagiat constitue également une atteinte aux droits d’auteur et à la propriété intellectuelle, susceptible d’être assimilé à un délit de contrefaçon,
amène un doute sur les qualités attendues des contributeurs (esprit critique, créativité, honnêteté, capacité à développer une argumentation personnelle et à
la retranscrire…) et est considéré comme une atteinte grave à la déontologie scientifique. Le plagiat jette le discrédit non seulement sur le travail incriminé
mais également sur l’ensemble du travail du plagiaire et, de là, sur ses compétences.
Actions recommandées
Le plaignant doit être informé que l’affaire ne peut faire l’objet d’une enquête que si, à un moment donné, la revue SLADI informe l’auteur correspondant
(ou faisant l’objet de la plainte). La première étape doit être une simple comparaison des (deux) textes pertinents. Cela peut être une simple comparaison
côte à côte par la revue SLADI pour les formes plus simples de plagiat ou une analyse plus réfléchie, si des paraphrases ou des types d ‘« auto-plagiat » sont allégués.
Que faire si l’éditeur détermine raisonnablement qu’il y a un chevauchement significatif du texte ?
Une lettre confidentielle résumant la plainte est adressée à l’auteur faisant l’objet de la plainte. En outre, il peut arriver que la revue SLADI implique anonymement
les pairs examinateurs, les membres du comité de rédaction ou les experts dans le domaine concerné, en utilisant les procédures standard d’examen par les pairs,
pour revoir les textes (surtout si l’allégation est une forme plus complexe de plagiat). Un examen juridique peut être approprié si le plaignant ou son éditeur
allègue une violation du droit d’auteur.
Que faire si l’auteur faisant l’objet de la plainte accepte la position du plaignant ?
Il peut encore y avoir un désaccord concernant la description appropriée. Il suffit normalement d’indiquer simplement que l’article faisant l’objet de la plainte
comprenait des parties substantielles copiées sans attribution d’un article antérieur. Bien que le plaignant puisse penser qu’une déclaration plus forte serait
plus appropriée – et si en fait l’auteur de l’infraction « faisait simplement passer » le document de quelqu’un d’autre comme le sien, une déclaration plus ferme
serait probablement appropriée, mais avec un examen juridique pour diffamation. Finalement, le rédacteur peut avoir besoin de porter un jugement sur la langue
appropriée pour la déclaration, s’il n’y a pas de consensus, et devrait le faire en consultation avec l’administration de la revue SLADI.
Que se passe-t-il si l’auteur faisant l’objet de la plainte rejette la position du plaignant ?
La revue SLADI devra examiner l’explication de l’auteur et s’assurer qu’elle est raisonnable, ensuite informer le plaignant des explications de l’auteur et
demander des commentaires justifiés.
La revue SLADI devra examiner si l’explication de l’auteur est raisonnable, ensuite informer le plaignant des explications de l’auteur et demander des commentaires justifiés.
- La revue SLADI devra examiner si l’explication de l’auteur est raisonnable, ensuite informer le plaignant des explications de l’auteur et demander des commentaires justifiés ;
- Le rédacteur en chef de la revue SLADI prendra la décision qui s’impose selon laquelle la plainte est fondée.
Comme pour les plaintes relatives à la paternité ou à la fraude, que se passe-t-il si une institution est contactée et répond négativement ou ne répond pas ?
Ceci devrait être revu avec le plaignant (peut-être le plaignant est-il mieux placé pour déposer sa plainte directement auprès de l’institution).
Que faire si un organisme de financement est impliqué ?
Pour le déterminer, la revue SLADI doit examiner les déclarations de divulgation de l’article incriminé. Si tel est le cas, elle pourra envisager de contacter l’agence.
Conséquences
- Avertissement
- Blâme
- Interdiction de publication dans la revue SLADI pour une durée maximum de trois (03) ans
- Retrait définitif de l’article du site web : www.sladi.net
- Interdiction définitive de publication dans la revue SLADI et les revues partenaires
- Notification au Président, chancelier ou Recteur de l’université d’origine